une bonne rentrée scolaire pour 2024 ? Top départ

Préparer la rentrée

La rentrée approche, avec un peu de chance vous avez partagé 1,2 voire 4 semaines de vacances avec vos touts petits ou plus grands… Eux ont accumulé le double, parfois chez les grands-parents, qui disont le, ont largement revu leurs standards d’éducation depuis le temps où vous étiez vous mêmes enfants. « On n’est pas les parents, ce n’est pas à nous de faire leurs éducations. » Certes… ils n’ont pas tort sauf que le travail de l’année est à refaire… Ne jetons pas la pierre sur Papy & Mamy, tout le monde est bien ravi qu’ils soient présents et bienveillants.

D’ailleurs pendant les congés, on a un peu tendance a suivre le même principe… Alors si le petit dernier veut pique-niquer dans le jardin plutôt que manger à table (même si c’est sur la terrasse) on aura plus facilement tendance à accepter. «C’est juste une fois et puis c’est les vacances après tout !! » 

La moitié nord du pays s’en rends probablement plus compte que le sud, mais les vacances estivales se rapprochent dangereusement de la rentrée…

Pas question de commencer à stresser tout le monde, pas de récitation de la table de 7 ni de chronologie des Mérovingiens. Il est important de profiter de ces derniers jours de vacances et de se préparer en douceur.

Pour ceux qui stresse déjà un peu trop, le job cette année c’est d’apprendre à gérer ses émotions. On est bien d’accord, ca fait double emploi pour cette année scolaire, mais plus tôt on s’y met, mieux c’est. Apprendre à gérer ses émotions c’est littéralement un cadeau à se faire à soi-même, pour toute la vie. 

Dans « L’ Anxiété de mon enfant » aux éditions Mango, ici –>

on parle de :

Qu’est ce que l’anxiété ?

Le poids de l’environnement dans l’anxiété.

Mais surtout de comment faire reculer l’anxiété !! 

Ces 173 pages super ludiques et pratiques sont dispo en cliquant sur la couverture du livre ou dans votre librairie préférée
En attendant d’avoir le temps de faire un tour à la librairie et pour ce qui est de notre pré-rentrée… Subtilement on se couche un peu plus tôt… Non, on ne sonne pas la retraite à 19h45 si ça fait 2 mois qu’ils se couchent à 22h47.  Il nous reste 1 petite semaine, on prends le temps et on avance le coucher de 10 min en 10 min chaque soir (plus ou moins en fonction de l’heure à rattraper) pour que la veille on soit à la bonne heure (disons 20h30 pour les primaires, 21h30 pour les collégiens). Si on doit gérer des problèmes de sommeil on peut aller lire ici pour trouver quelques astuces :

On commence doucement à évoquer la rentrée, toujours de manière positive.

Une fois réglée le décalage du coucher qui perfidement se met en place au cours des vacances, on passe sur le coeur du sujet.

On parle des copains de classe, c’est peut-être le moment d’inviter un copain que votre enfant n’a pas vu de l’été. On parle de la classe verte qui va se passer pendant l’année, des sujets qu’ils vont apprendre cette année et qui les intéressent, la reprise des activités extrascolaires… (Si si en cherchant bien, il y a toujours qqch.)  Si la rentrée est difficile pour certains, on essaie de programmer quelques sorties familiales qui plaisent à tout le monde pas loin après la rentrée, pour que l’on puisse se projeter sur quelque chose de positif. Que cela soit un pique-nique sur la plage le vendredi 6 au soir, ou une soirée crêpes le soir de la rentrée… 
Ca tombe bien, cette année, on peut faire durer la magie des JO avec les Jeux paralympiques et s’offrir des places à petit prix pour le para basket ou toutes autres disciplines qui font envie aux grands et aux enfants. Pour ceux qui sont trop loin, lucky us, la totalité des jeux sont retransmis.  L’idée n’est pas de leur vendre un temps télé, mais de partager un évènement sportif, mettre en avant des atlhéltes hors du commun et d’en profiter bien sûr pour travailler le concept de bienveillance et d’inclusion. Désolée de mettre cela sur le dos des parathlétes, mais ce que l’on entends en provenance des écoles est encore d’une telle bêtise qu’on ne peut faire l’impasse sur une session « travail d’inclusion et prevention du harcèlement ».

« Je ne suis pas une couleur de peau, une religion, une classe sociale, une adresse, une spécificité physique ou psychique, une façon de m’habiller… je suis un enfant qui vient apprendre à l’école comme toi et qui a envie de se faire des amis comme toi. Par conséquent, merci de me considérer comme toi ! »

Pour en revenir à la rentrée, la veille au soir, on prépare ensemble les vêtements pour le matin. Cela nous évitera de perdre du temps en discussion, argumentation, obligation le lendemain à 7h58…  Et au mieux, ça deviendra une bonne habitude. Of course, on fait la même chose pour le cartable. D’autant plus qu’en ayant anticipé cette année, les cahiers sont déjà prêts et sur le bureau. On peut prendre le temps avec eux de les décorer, que ce soit sur la couverture intérieure ou extérieure… c’est un bon moyen de s’approprier son materiel. On fait attention tout de même, de ne pas se transformer en « écolier publicitaire » qui pose la double problématique du « avoir » plutôt que « être » de manière insidieuse , et d’autre part ces stickers Disney ou pat patrouille tout partout c’est pas top niveau concentration… 

Le jour de la rentrée

Le jour de la rentrée, on met le réveil 15 min en avance par rapport à l’heure initialement programmée. Oui, on veut tous qu’ils dorment le plus longtemps possible… mais on veut surtout que ce premier matin se passe bien. C’est à dire pas de cri, pas de rush… donc on prend son temps. Les 15 min de sommeil « perdu » sont largement compensées par l’ambiance zen qui règne lorsqu’on a le temps.  Donc on ne culpabilise pas d’avoir mis le réveil à 7h15 et non pas à 7h30. Soyons honnête se réveiller à 7h50 pour être à l’école à 8h20 (même si elle est au bout de la rue) est illusoire.

On prend donc le temps de se réveiller en douceur, de petit déjeuner ensemble et de partir à l’école sans devoir courir parce qu’on est en retard… déjà. On peut même réveiller la Bree Van de Kamp qui sommeille en nous et en profiter pour faire des pancakes maison… ça mettra tout le monde de bonne humeur. Surtout si c’est papa qui les fait ! Pour la best recette des pancakes ever c’est par là :  

Bon perso j’y rajoute des myrtilles et je mets pas le beurre fondu sur les pancakes… il y en a déjà assez dans la recette anyway. Bien sûr on peut aussi tenter le pain perdu ou le breakfast continental… chacun ses préférences, mais on tente de marquer le coup avec quelque chose de particulier pour ce petit dej du lundi 2 septembre.  

Au retour de l’école, cela serait bien si exceptionnellement vous puissiez rentrer pas trop tard et partager ce temps de « l’après ».

Certains enfants parlent spontanément de leurs journées, ce n’est pas le cas de tous. Pour les récalcitrants de la parole on peut les aider avec quelques questions sympas.

– Qu’est ce que tu as vu de plus rigolo aujourd’hui ?

– Est-ce que tu peux m’apprendre ce que tu as préféré apprendre aujourd’hui ?

– C’était quoi le truc le plus bizarre de ta journée ?

– A quel jeu vous avez joué avec tes amis à la récréation ?

– Quel enfant est ton opposé dans ta classe ?

– Pourquoi tu penses que c’est ton opposé ?

– Quelle activité aimerais-tu maitriser cette année ?

– La plus grosse bêtise que tu as dite aujourd’hui ?

– La plus grosse bétise que j’ai dite aujourd’hui ? … au choix (plus quelques autres selon votre appréciation) et oui vous participez au jeu, cela sera moins perçu comme un interrogatoire en règle, et cela sera plus sympa.

Pour les plus petits, vous pouvez leur proposer de jouer à la maitresse ou au maitre. Votre enfant dans le rôle de l’instituteur, et vous en élève… cela devrait vous donner une bonne idée de ce qu’il se passe en classe. Pour les petits, c’est plus simple de reconstituer la scène que d’en parler. En jouant à la maitresse/maitre votre enfant vous racontera sa journée sans s’en rendre compte. Vous pouvez mettre à contribution les frères et soeurs plus grands (pour nourrir le banc des élèves) s’il y en a.

Nos écrans partagés

Important également, l’absence d’écran pendant les temps partagés du retour d’école. Je ne parle pas de nos ados (encore que), mais surtout de nous, parents hyper/trop connectés. Oui je sais, « c’est pour le boulot, c’est urgent »… sauf que :
– Vous perdez toute votre légitimité à demander à vos ados (oui, cette fois-ci c’est bien d’eux que l’on parle) d’arrêter le portable lorsque vous êtes ensemble.

– Ce temps partagé que vous perdez, vous risquez également de le payer quelques demi-heures plus tard quand vos touts petits ne voudront pas aller se coucher… estimant qu’ils n’ont pas passé assez de temps avec vous ce soir. Et le/la voir sortir de son lit une bonne quinzaine de fois avant de se décider à y rester. À noter que vous vous exposez à la même « réponse » si vous rentrez de manière systématique à la maison après 20h alors qu’ils sont censés se coucher à 20h15.

Oui, il y a un idéal (comme partout) et il y a aussi le principe de réalité… faire concilier les deux est un peu le challenge de chaque rentrée. Parce que chaque enfant est différent, il n’y a malheureusement pas de solution miracle applicable à tous, mais ces quelques principes de bases devraient vous permettre de faire de la rentrée autre chose qu’un moment de stress…

Et si on passait une bonne rentrée scolaire cette année ?

Pour les plus motivés, c’est le moment de se lancer dans l’évitement des pièges de la rentrée : les écrans, les problèmes au moment du sommeil et le harcèlement… on en parle ici : 

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